Quelles sont les grandes tendances chez les développeurs en 2024 ?
# En partenariat avec SlashData
Une fois n’est pas coutume, SlashData, société spécialisée dans l’étude de l’écosystème des développeurs, vient de lancer sa nouvelle enquête mondiale Developer Nation.
Cette initiative couvre depuis plusieurs années le paysage technologique dans lequel évoluent les développeurs, que ce soit dans l’élaboration de solutions logicielles, le web, ou encore des domaines comme le développement mobile, le cloud, l’IoT, ou même l’électronique.
Dans le rapport de sa dernière enquête (26ème édition), qui s’appuie sur les retours de pas moins de 13 000 développeurs, dans 136 pays, SlashData dresse le portrait des tendances pour l’année 2024.
Le J c’est le S
Oui ma gâtée
Sans grande surprise, JavaScript continue de dominer (de très loin) le classement des langages de programmation les plus utilisés dans le monde. Il s'agit également du langage de programmation le plus enseigné en université ou dans les formations en lien avec la programmation.
JS est en effet utilisé (ou a déjà été utilisé) par près de 60% des développeurs sondés par SlashData, qu’ils soient professionnels, amateurs ou étudiants. À titre de précision, on notera que TypeScript et CoffeeScript sont inclus dans ce chiffre.
Toujours dans le haut du classement, Java occupe une seconde place confortable (44,8%), sans que l’on dispose néanmoins de la répartition de ses versions en cours d’utilisation dans les différents projets. 👀
Le langage est talonné de près par Python (40,5%), de son côté suivi par C#, qui tient la barre avec 33% d’usage actif ou passé chez les développeurs consultés.
Chose intéressante, car d’actualité : SlashData tient aussi un classement des langages de programmation les plus utilisés dans les domaines de l’intelligence artificielle et du machine learning. La tendance y est différente, puisque c’est cette fois Python qui domine dans ce milieu, suivi de JavaScript, Java, puis C++.
Sans trop de surprise, cette pole position de Python s’explique par son écosystème très fourni de frameworks et bibliothèques sur le sujet.
Il ressort par ailleurs qu’un dixième des développeurs consultés dans l’enquête travaillent sur le développement de solutions, d’outils ou de fonctionnalités en rapport direct avec l’intelligence artificielle.
L’IA chez les devs
Eh bien justement, l’IA : parlons-en mes p’tits loups !
La dernière enquête de SlashData s’est une nouvelle fois intéressée à l’usage de l’intelligence artificielle comme outil par les développeurs et à sa place dans leur quotidien.
Votre voix compte : participez à la nouvelle enquête mondiale sur les développeurs
Le rapport établit que les développeuses et développeurs sollicitent majoritairement les IA pour la génération de code (principalement avec ChatGPT et GitHub Copilot), que ce soit pour des générations de blocs répétitifs (comme des getters et des setters), ou pour poser les bases d’une fonctionnalité sur laquelle ils reprennent ensuite la main (ou pas, hein 🤫).
Les assistants de code sont aussi utilisés par les développeurs pour débuguer et *in fine* corriger leurs bugs, et pour les tâches passionnantes que sont le refactoring, la rédaction de documentation et les revues de code (passionnantes, on vous dit).
Pour plus de la moitié des développeurs sondés, l’usage de ces assistants de code intelligents est justifié par le souhait d’augmenter leur productivité.
22% d’entre eux affirment utiliser ces solutions afin de gagner du temps sur des tâches répétitives ou à faible valeur ajoutée.
Les autodidactes ont la cote
S’il est bien un élément qui ressort de la dernière étude de SlashData, c’est la proportion grandissante de développeurs autodidactes au sein de la communauté.
Une tendance qui doit son essor à la crise du Covid et à la diversification des offres de formation en ligne, désormais considérées comme le moyen d’apprentissage privilégié par les développeurs en devenir à l’échelle mondiale.
Toujours sur le plan de la formation, ou plutôt de l’apprentissage et de l’amélioration continue, les développeuses et développeurs prenant part à des projets open source assurent le faire à plus de 30% pour apprendre à mieux coder.
Les retours et conseils des développeurs expérimentés de ces projets sont également une des raisons qui justifient leur implication. Bon OK, ça vaut peut-être pas forcément pour ceux de Linus Torvalds, mais il est connu pour être un peu sanguin — et puis ça sous-entend que vous avez quand même les mains dans le fucking noyau Linux.
Pour ce qui est du travail
La dernière enquête de SlashData révèle que 13% des développeurs sondés travaillent seuls.
Il s’agit en partie de profils de solopreneurs, tendance qui prend de l’ampleur depuis quelques années (la fameuse course au SaaS). On retrouve également des profils en full remote, un mode de travail qui s’est démocratisé (mais pas forcément amplifié) au sortir de la crise Covid.
Les petites équipes restent propices au bon avancement des projets : la plupart des développeurs ont déclaré évoluer dans des équipes de 2 à 5 personnes.
La répartition hommes/femmes reste quant à elle inchangée, et ce depuis plusieurs années maintenant : 80% vs 20%.
Enfin, l’étude note un usage de plus en plus prononcé des outils de CI/CD (intégration et déploiement continus) dans le milieu professionnel. Ce qui confirme qu’une grande partie des développeurs disposent désormais d’une touche DevOps, requise par l’agilité attendue pour les projets.
Vous aussi, prenez part à la nouvelle étude de SlashData
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Vous avez jusqu’au 9 juillet ! ⏱️
