Travailler dans la tech, askip ça fait rêver. Au fil des années, le profil de développeur a gagné ses lettres de noblesse. Des films comme The Social Network et l’ascension de grandes figures de la Silicon Valley sont même parvenus à propulser le geek au rang de rockstar.
On entend parler ça et là de salaires mirobolants, d’ambiance trop cool, de flexibilité, de télétravail… le tout pour bosser sur des projets qui paraît-il, révolutionneraient le monde.
Mais au fond, derrière leur double écran Ultrawide 4K... les développeurs sont-ils vraiment heureux ?
Spoiler : pas toujours. Et encore moins quand on leur demande de réparer UNE PUTAIN D’IMPRIMANTE.
# En partenariat avec SlashData
Et justement, c’est l’un des sujets auxquels s’est intéressé la dernière enquête mondiale Developer Nation de SlashData, qui a sondé (enfin… consulté) plus de 10 000 développeurs à travers le globe — dont certains d’entre vous font d’ailleurs partie, bande de BG. 😘
Tu es triste ? Arrête.
C’est bien connu : un développeur heureux, c’est un développeur qui ne songe pas encore à tout plaquer pour partir élever des chèvres dans le Larzac.
Et quand on regarde le tableau de plus près, il devient clair que tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. Alors, qu’est-ce qui cloche ? Salaire, reconnaissance, opportunités de carrière... pourquoi autant de codeurs envisagent aujourd’hui de claquer la porte de leur job actuel ?
Selon la dernière enquête de SlashData, 59% des développeurs professionnels se déclarent satisfaits de leur emploi actuel.
Bien que ce chiffre montre une majorité de satisfaction, difficile d’ignorer les 41% de développeurs qui se trouvent dans une zone de neutralité voire d'insatisfaction totale vis-à-vis de leur job.
Parmi ceux qui se disent insatisfaits, 65% comptent d’ailleurs changer d'emploi dans les 12 prochains mois, tandis que 22% l’envisagent sérieusement.
Là où ça devient un peu plus croustillant, c’est que parmi ceux qui se disent satisfaits, une bonne partie d’entre eux pense qu’ils pourraient avoir mieux.
Comment rendre les développeurs heureux
Les développeurs seraient-ils donc condamnés à rester d’éternels insatisfaits ? Pas si sûr.
Évidemment, on va tout de suite mettre les pieds dans le plat : un quart des développeurs estiment ne pas être payés à leur juste valeur.
À peu près autant ne se sentent pas suffisamment stimulés ou ne voient pas d’opportunités d’évolution ni de promotion vis-à-vis de leur poste actuel.
Frustration, lassitude… On tient le cocktail parfait pour une dem à court ou moyen terme.
Mais l’argent, ça fait pas tout
Eh ouais, refactorer du code legacy à longueur journée, ça va bien quelque temps.
Dans le monde du dev, le rôle de "faiseur" est prépondérant : aux prises avec les lignes de code, ce sont les développeurs qui produisent, qui créent — des bugs parfois, mais qu’importe.
Le résultat de leur travail est indéniablement tangible et mesurable, contrairement à d’autres postes de la tech aux contours parfois plus flous, dont certains flirtent allègrement avec la frontière des bullshit jobs (miam).
Ce que les développeurs veulent, c’est des mises en prod le vendredi du concret, des challenges, de la nouveauté, et surtout des projets intéressants.
Votre voix compte : participez à la nouvelle enquête mondiale sur les développeurs
Et dans l’ensemble, on peut dire qu’ils s’en sortent plutôt pas mal à ce niveau : 75% d’entre eux estiment que leur travail leur donne un sentiment d’accomplissement (c’est beau).
De même, 79% considèrent que ce qu’ils produisent a une réelle utilité.
Les technos jouent sur la satisfaction des développeurs
Alors qu’on se demande encore aujourd’hui si le metaverse existe réellement, il semblerait que les développeurs qui travaillent sur des projets de réalité augmentée (AR) et/ou de réalité virtuelle (VR) roulent sur l’autoroute du kiff, puisqu’ils se hissent en tête des plus satisfaits de tout le métier.
En revanche — certaines diront sans grande surprise 👀 —, les chiffres ne sont malheureusement pas aussi flatteurs pour les développeurs back-end (on se sait) et ceux travaillant sur de l’électronique grand public.
Ces deux domaines affichent les taux de satisfaction les plus bas, bien que toujours majoritaires (respectivement 55% et 56%).
Source : SlashData
Développeurs vieux, développeurs heureux ?
Autre point intéressant de l’enquête de SlashData : l'âge des développeurs semble également jouer un rôle dans leur satisfaction et leurs intentions de rester dans leur emploi actuel.
Les développeurs plus jeunes, entre 18 et 24 ans, sont presque autant susceptibles de vouloir changer d'emploi (36%) que de vouloir rester au poste qu’ils occupent (38%).
Pas hyper surprenant me direz-vous, surtout en début de carrière, où l’on cherche souvent à explorer de nouvelles opportunités, mais aussi à faire grimper rapidement le salaire.
En vieillissant, les développeurs deviennent plus sages stables et sont moins enclins à changer de job.
Après tout, peut-être ont-ils juste la flemme de passer un énième entretien technique, à moins qu’ils aient trouvé, comme c’est le cas pour d’autres personnes bien sûr, des moyens de s’épanouir en dehors de leur carrière professionnelle (famille, passions, side projects, élevage de chats pour une chaîne YouTube ASMR de ronronnements…).
Prenez part à la nouvelle enquête Developer Nation !
Et si vous faisiez également entendre votre voix ? La nouvelle enquête mondiale Developer Nation est ouverte, l’occasion idéale de partager vos expériences, les outils que vous utilisez et vos domaines d’expertise.
Que vous soyez développeur professionnel, amateur ou étudiant, vos réponses comptent !
L’enquête couvre 5 domaines (web, mobile, desktop, jeux vidéo, IA) et elle est disponible en français.
En participant, vous avez une chance de remporter l’un des nombreux lots mis en jeu pour l’occasion : une Samsung Galaxy Watch 7, des Raspberry Pi 5, un clavier mécanique, un micro RODE, des cartes-cadeaux…